Le cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans 9 cas sur 10.
D'où l'intérêt de pouvoir dépister ce cancer le plus tôt possible. Il sera alors possible de le traiter efficacement et avec des thérapeutiques potentiellement moins lourdes pour la patiente.
A noter qu'environ 5 à 10 % de ces cancers sont liés à des mutations constitutionnelles des gènes BRCA1/BRCA2 (mais la présence d'une de ces mutations n'entraine pas forcément la venue d'un cancer), des cancers qui interviennent alors le plus souvent chez des femmes jeunes.
L’accès aux consultations d’oncogénétiques est donc une priorité, notamment pour les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer, et notamment de cancer du sein.
En Haute-Savoie, sous l’égide du CHU Grenoble, une telle consultation d’oncogénétique s’est mise en place au Cente Hospitalier de Thonon et plus récemment au Centre Hospitalier d'Annecy pour améliorer l’accès aux soins.
Il existe également le dépistage organisé pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Il consiste à réaliser une mammographie (radiographie des seins) et un examen clinique des seins tous les 2 ans. Dans le cadre du dépistage, elle permet notamment de détecter des cancers de petite taille, bien avant qu’ils ne soient palpables ou que des symptômes n’apparaissent.
On estime qu’un tiers environ des femmes atteintes d’un cancer du sein sont diagnostiquées à un stade avancée de la maladie et qu’elles vont développer ou ont déjà développés des métastases.
De manière générale il est très important de réaliser un examen clinique des seins tous les ans (palpation) en consultant votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme, à partir de 25 ans. Ces professionnels répondront également à toutes vos questions.
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